La guitare


Amplification



    L'amplification du son d'une guitare fait appel à trois éléments distincts : préampli, ampli de puissance et haut-parleur.



Le préampli | L'ampli de puissance | Le(s) haut-parleur(s)

Lampes - Transistors - Hybrides | Réglages les plus courants

Boucle d'effets, FX loop, insertion | Que choisir ?

 

 

 


 

 

 

 

Le préampli : Haut de la page

    Son rôle est de modeler et d'amplifier suffisamment le signal reçu pour lui permettre d'attaquer l'ampli de puissance. Dans la configuration la plus simple, il va être "gonflé" à l'entrée par un étage de préamplification, que vous pouvez régler grâce à un potentiomètre libellé "préamp" ou "gain", puis passera par une égalisation à deux (graves - aigus) ou trois bandes (graves - médiums - aigus, dite Baxendall). Enfin, il se dirigera vers l'ampli de puissance après avoir été redressé.

    Plus tard, Randall Smith, un des fondateurs de Mesa / Boogie, imagina et mit en pratique la technique de préamplification en cascade, faisant intervenir deux étages de préamplification, placés l'un derrière l'autre pour obtenir plus de gain en saturation. On dispose alors de deux potentiomètres nommés "volume 1 et 2" ou "gain et préamp" ou encore "gain et volume", "gain 1, gain 2", cette liste n'étant pas limitative. Il arrive qu'un volume placé en sortie de préamplification soit appelé "Master", bien que ce terme désigne habituellement le réglage du niveau de l'ampli de puissance.

    Côté égalisation, il n'est pas rare maintenant de voir des appareils dotés d'un égaliseur graphique ou d'une égalisation séparée des médiums graves et des médiums aigus, fréquences primordiales pour le façonnage du son ; d'autres réglages comme l'égalisation paramétrique des médiums, le changement de la fréquence par des potentiomètres "push-pull", les boosters dédiés à telles ou telles fréquences, et des filtres en tous genres.

    Toutes ces possibilités, ainsi que la versatilité souhaitée par de nombreux guitaristes, ont amené les fabricants à développer la préamplification à plusieurs canaux. Derrière ce terme générique se cache des solutions assez différentes. Si l'on trouvait déjà des canaux séparés non commutables, progressivement s'est imposé une configuration comprenant deux canaux (son clair, son saturé), puis trois canaux (son clair, son crunch, son lead). Mais si certains amplis possèdent réellement trois canaux indépendants en gain et en égalisation, d'autres voient leurs canaux crunch et lead ou alors clean et lead partager les mêmes réglages d'égalisation. Enfin, il existe aussi des appareils de type monocanal, parfois considérés à tort comme possédant deux canaux parce qu'ils intègrent un étage de gain commutable permettant d'augmenter le gain et la saturation.

    L'avènement des systèmes modulaires a popularisé le concept du préampli physiquement séparé des autres maillons de la chaîne d'amplification. Ce type d'appareil adopte généralement le format rack 19 pouces sur 1 à 4U. Il existe aussi des engins plus compacts au look plus "pédale". La variété des utilisations possibles a conduit les fabricants à équiper ces préamplis d'une connectique très complète, de mémoires, de simulateurs HP, du MIDI, de tout ce qui précède, quand ils ne les ont pas tout simplement couplés avec un multi-effet.

    Aucune solution n'est à priori meilleure qu'une autre, mais lest bon de savoir à quoi l'on a affaire pour pouvoir comparer les appareils en connaissance de cause et choisir celui qui sera le plus adapté à vos besoins.


L'ampli de puissance : Haut de la page

    Comme son nom l'indique, c'est le maillon de la chaîne qui va générer la puissance nécessaire pour attaquer le(s) haut-parleur(s) à partir du signal délivré par le préampli. Intégré dans un ampli guitare, il peut fonctionner de trois manières différentes, constamment à plein régime (amplis Fender, beaucoup de vieux Marshall JVM 900 ainsi que la plupart des stacks modernes), ce qui autorise une forte saturation à bas volume, soit les deux modes de fonctionnement au choix.

    La présence, qui ajoute aigu et tranchant au son, a longtemps été le seul réglage disponible sur l'ampli de puissance. D'autres sont maintenant disponibles, comme le Damping (son "humide"), étouffoir d'aigus, et autres réglages renforçant les basses en jouant sur la bande passante de l'ampli.

    Sur les amplis à lampes, on a la possibilité d'agir sur le fonctionnement d'icelles, soit en les faisant travailler de manière différente, par variation de leur alimentation, ou en ne mettant à contribution qu'une partie des composants de chaque lampe (position "triode" sur un sélecteur "pentode/triode"), ou bien les deux. Certains amplis autorisent, eux, la mise hors-circuit de la moitié de leurs lampes, ce qui fait chuter la puissance dans la même proportion. D'autres possèdent un atténuateur de puissance à deux ou trois positions ou ajustable par potentiomètre. Plus radical encore, le changement du type des lampes de puissance possible sur de plus en plus de types d'appareils, pour modifier puissance et couleur de façon plus ou moins notable suivant les cas.


Le(s) haut-parleur(s) : Haut de la page

    Le haut-parleur, comme plusieurs autres maillons de la chaîne, est la mise en application d'un principe simple : le courant, lorsqu'il circule dans un conducteur, génère un chant magnétique. On prend donc un cylindre en carton que l'on entoure d'un fil de cuivre bobiné de façon régulière, de manière à augmenter le champ magnétique, chaque spire venant ajouter son champ à celui des autres. Lorsque le signal émis par votre guitare sort de l'ampli de puissance, il arrive dans ce bobinage et crée un champ magnétique, transformant temporairement votre montage en aimant. On place donc notre montage au centre d'un gros aimant en forme de rondelle. Lorsque le bobinage se charge magnétiquement, son champ magnétique et celui de l'aimant-rondelle entrent en interaction. Résultat : le bobinage se déplace. Il suffit maintenant de lui adjoindre une membrane en forme de cône, qui transmettra ce mouvement à l'air ambiant et le tour est joué.

    Bien entendu, le son délivré sera fonction des matériaux employés, de la précision du montage, de la taille et du poids de chaque élément, de l'ébénisterie et de la configuration dans laquelle le HP sera installé, ainsi que son impédance. Cette dernière est la résistance que le HP oppose par rapport au courant, de par sa structure électrique et les déplacements physiques engendrés par son fonctionnement : il se mesure en ohms.

    Il est impératif de faire coïncider la valeur d'impédance indiquée sur votre HP et la valeur d'impédance indiquée sur votre ampli, car non seulement le rendement et le gain sont assez différents suivant que l'on joue en 4, 8 ou 16 ohms (valeurs les plus répandues), mais dans le cas d'un ampli à lampes, on peut tout bonnement flinguer le transfo de sortie. Sachez encore que l'impédance d'un baffle change suivant le câblage adopté par le fabricant : série ou parallèle. En série, les impédances s'ajoutent (deux HP de 8 ohms = 16 ohms), alors qu'un montage en parallèle donnera la formule suivante : (HP1 x HP2) / (HP1 + HP2) soit pour deux HP de 8 ohms : 8x8 / 8+8 = 64/16 = 4 ohms. On peut donc trouver des baffles de 4 HP (de 16 ohms par exemple) montés deux par deux en série (soit deux montages de 32 ohms), ces deux montages branchés ensuite en parallèle (donc 16 ohms).

    Bien sûr, d'autres combinaisons sont possibles, mais dans le cas de l'achat d'un stack, privilégiez les baffles à sélecteur d'impédance que la plupart des marques proposent maintenant.


Lampes -Transistors - Hybrides : Haut de la page

    Les lampes et les transistors font le même travail dans un amplificateur : ils amplifient un signal. La différence de rendu vient de leur manière de travailler et de leurs caractéristiques "physiques".


Les lampes :

    C'est paradoxalement à son "infériorité physique" que la lampe doit sa suprématie en matière d'amplification de guitare et dans le cœur des guitaristes.

    Une lampe regroupe un certain nombre d'électrodes, dans un tube de verre à l'intérieur duquel le vide a été fait, comme dans une ampoule électrique et pour les mêmes raisons : éviter que les composants ne brûlent ; pas d'air, pas de combustion.

Principe de fonctionnement : une électrode chargée négativement (cathode) est chauffée par un filament (la partie que l'on voit rougir), jusqu'à ce qu'elle génère un flux d'électrons qui va être attiré par une autre électrode (la partie grise qui l'entoure), chargée positivement (anode). Une troisième électrode, la grille, va contrôler ce flux d'électrons grâce au signal émis par votre guitare. Ce dernier, bien que de faible voltage, va pouvoir, via la grille, affecter considérablement la quantité de courant qui circule de la cathode à l'anode. On peut donc parler d'amplification. Trois électrodes, bien sûr, triode, la lampe de préampli la plus courante de nos jours, la 12AX7 ou ECC83 7025 en est une. Plus exactement, une double triode, vu qu'elle contient deux fois le montage expliqué ci-dessus. Certains amplis vintage intègrent une triple triode (6K11) ou alors une triode + pentode (ECL 86).

    Les lampes de puissance sont plus grosses. Celles utilisées actuellement (EL34, EL84, 6L6 /5881, 65550) sont toutes des pentodes (cinq électrodes, on rajoute deux grilles : une pour stabiliser le flux d'électrons, l'autre pour absorber les électrons fous). Elles fonctionnent toutes selon le même principe, ce qui ne veut pas dire qu'on peut les substituer les unes des autres, en matière de puissance, il existe différentes architectures. Chacune est rattachée, à tort ou à raison, à la marque qui l'a rendue célèbre chez les guitaristes (Marshall / EL34, Vox EL84, Fender et Mesa / Boogie 6L6/5881 etc.). Leurs caractéristiques physiques, taille des composants, volume du globe de verre font qu'à puissance sensiblement égale, elles ne travaillent pas toutes dans les mêmes conditions. Cela se retrouve bien sûr à l'arrivée : une EL34, par exemple distord plus tôt qu'une 6550.

    Contrairement aux lampes de préamplification, qui ont chacune un rôle particulier dans le circuit d'amplification, les lampes de puissance travaillent par équipes de deux, quatre ou six. C'est pourquoi il convient de les changer toutes en même temps, même s'il n'y en a qu'une qui pose problème. Cela explique aussi que la puissance d'un appareil soit déterminée non seulement par le type de lampe, mais aussi par leur nombre. Quelques amplis de faible puissance n'emploient qu'une seule lampe de puissance.

    Sur certains amplis, on a la possibilité de changer les lampes de puissance. En général, le choix entre deux types de lampes. Le choix se fait à l'aide d'un sélecteur et la polarisation des lampes s'ajuste soit automatiquement, soit par trim-pot. Le GT Solo 75 accepte même presque tous les types de lampes actuellement disponibles sur le marché !


Les transistors :

    Un transistor fonctionne en gros comme une triode, avec un émetteur chargé négativement et un collecteur chargé positivement, quoique ça puisse être l'inverse, et la base qui reçoit votre signal. Le transistor a supplanté la lampe dans tous les domaines, on pourrait dire de même pour les amplis guitare aussi : il est plus fiable, plus logeable, ne nécessite pas de transfo de sortie (donc moins cher), chauffe moins, travaille plus vite et plus fidèlement qu'une lampe. Les premiers transistors étaient au germanium, abandonné au profit du plus performant silicium. Les transistors Mosfet, dits à effet de champ, apparus plus tard, sont ceux qui donnent les résultats les plus proches de ceux des lampes. Même s'ils sont rares, il existe des amplis guitare à transistors qui ont marqué (Jazz chorus 120 Roland), et/ou de bons amplis pour débuter (Marshall Valvestate).


Lampe ou transistor ?

    Si le transistor excelle en son clair, pour la sature, il n'y a pas photo : la lampe ! Voici l'explication : la saturation intervient lorsque les capacités du composant à retransmettre fidèlement le signal sont dépassées par la puissance même dudit signal. La lampe, telle le roseau, plie mais ne rompt pas. Le transistor, tel le chêne, va s'évertuer à contenir les assauts du signal jusqu'à son point de limite. Il va alors produire une saturation désagréable, parce que fidèle jusqu'au bout, il transmettra tout ce qu'il peut au HP, y compris les fréquences aiguës que la lampe supprime. À vous de voir, son clair, sature ?


Les hybrides :

    Ils tentent de concilier les deux technologies : préampli à lampes + puissance à transistors, ou le contraire. Notez que vous pouvez en faire autant si vous optez pour un système modulaire.


Réglages les plus courants : Haut de la page

Gain, Drive, Volume ou Pré : permet de contrôler l'action du premier étage de préamplification, celui par qui la saturation peut arriver même à bas volume.

Volume ou Post : joue sur le volume du signal après qu'il soit poussé par l'égalisation et les effets embarqués (reverb ou autres).

Master volume : ajuste le niveau de l'ampli de puissance.

Bass, Middle (Contour), Treeble : détermine la quantité de graves, de médiums et d'aigus que vous retirez ou ajoutez à votre son.

Presence : joue sur l'ampli de puissance, rajoute du tranchant au son. Ne pas confondre avec le réglage d'aigus, même si c'est sur ces fréquences que son action nous est la plus audible. Presence agit sur l'ensemble des fréquences.

Reverb, Vibrato, Chorus etc. : ajuste le taux d'effet désiré. Pour certains effets, des paramètres supplémentaires peuvent être disponibles.

Interrupteur d'impédance : très important sur un ampli à lampes, il permet au transfo de sortie de travailler en fonction de la résistance du ou des HP/baffle(s) qui lui sont connectés. La plupart des amplis à transistors s'adaptent sans intervention à l'image d'un ampli de chaîne Hi-fi. Il est impératif de sélectionner la bonne impédance, sous peine de flinguer le transfo de sortie de votre ampli, pièce maîtresse et fort coûteuse de tout ampli à lampes. Même si des amplis possèdent un fusible protégeant le transfo, soyez vigilants !


Boucle d'effets, FX loop, insertion : Haut de la page

    Certains effets, comme le delay, sont nettement plus performants ou sonnent plus naturels, placés entre le préampli et l'ampli de puissance, qu'entre l'instrument et le préampli. La boucle récupère le signal à la sortie du préampli et l'envoie par la connexion "Send" ou "Preamp Out". Branchez-y un jack que vous connectez à l'entrée "Input" de votre effet. Avec un autre jack, branchez-vous sur la sortie "Output" de votre effet et renvoyez le signal dans l'ampli de puissance par l'entrée "Return" ou "Power amp In". Il existe deux sortes de boucles : l'une fonctionne en série (la majorité des amplis sur le marché), le signal passe alors entièrement par l'effet ; l'autre en parallèle, une partie du signal est routée directement vers la puissance, l'autre passe par l'effet et l'on peut en général doser le mix des deux avant la section de puissance par un potentiomètre libellé "mix" ou "dry/wet". Chacune a ses avantages et ses inconvénients suivant les effets que vous employez, c'est pourquoi certains appareils possèdent les deux, tandis que d'autres optent pour une boucle bypassable ou assignable à tel ou tel canal. Certains amplis modernes proposent aussi un réglage au niveau de la boucle soit par potentiomètre, soit par un inter à deux ou trois positions.


Que choisir ? Haut de la page

    Les systèmes d'amplification guitare se présentent sous trois formes : système modulaire, chaque élément de la chaîne d'amplification est indépendant des deux autres ; stack (de l'anglais "to stack" : empiler), préampli et ampli de puissance sont regroupés dans la tête posée sur un baffle abritant les HP ; combo, dans lequel les trois éléments sont regroupés dans la même ébénisterie. Les deux premières architectures utiliseront le plus souvent des baffles fermés contenant deux ou quatre HP, alors que les combos, sauf exception, sont ouverts à l'arrière afin que la pression acoustique engendrée par le ou les HP soit évacuée sans dommages pour la partie électronique située juste au-dessus.

    Ces différences physiques entraînent de grosses disparités dans les performances en matière de diffusion du son et de compression naturelle, donc le rendu des basses. Si vous jouez fort et souvent, ces différences pourront à la longue se traduire par de gros contrastes en matière de longévité, l'électronique d'un stack étant moins soumise aux vibrations que celle d'un combo. En outre, le système modulaire autorise le changement de seulement un de ses éléments, le stack permet de troquer l'une ou l'autre de ses parties, tandis qu'avec le combo, c'est tout ou rien. Un autre facteur intervient : l'encombrement.

    Reste la puissance qui influencera et/ou sera donc fonction de tout ce qui précède, de votre style musical, de vos goûts personnels et de l'endurance de votre entourage. À ce sujet, la puissance nominale d'un ampli, si elle est en général revendiquée à juste titre par le constructeur, ne doit être considérée que comme indicative. En effet, tout ce qui précède vous aura peut-être convaincu que chaque élément de la chaîne jusque dans ses composants influe sur le rendement de l'ampli. C'est pourquoi si l'on confronte plusieurs 100W, ayant donc la même puissance sur le papier, en les connectant au même baffle, on notera des différences réelles sur la puissance effective. De même, certains 30W, comme le Vox AC30, soutiennent la comparaison avec nombre d'amplis plus puissants.

    Encore une fois, au moment du choix, fiez-vous avant tout à vos oreilles. Notez aussi qu'il vaut mieux s'éloigner de l'ampli pendant l'essai, le son se réalisant à une distance de quatre à six mètres de l'appareil.

    La question du prix sera décisive, sous la barre des 150 euros : un combo, sinon rien. À l'autre extrémité, le choix d'un système modulaire impliquera un investissement important.

    Enfin, l'autre solution, si vous jouez en groupe, peut consister à faire le choix d'un ampli moins puissant (un bon 15 watts à lampes généralement suffit), devant lequel vous placerez un micro proche du HP (un micro SM57 par exemple, voire deux pour une guitare électrique ou Beta 57 pour une basse),que vous connecterez sur l'une des entrées de la table de mixage, au même titre que le chant ou d'autres instruments, pour un meilleur équilibre de l'ensemble (ça peut être bien aussi si vous enregistrez en live, la méthode pouvant être différente pour les prises de son instrument par instrument, mais on ne parle pas ici du studio !). N'oubliez jamais qu'il peut être important de comprendre les paroles et la mélodie du chant lead qu'on ne peut monter en puissance indéfiniment, sous peine de larsen et d'acouphènes (voire d'extinction de voix !).


Haut de la page

Ampli :


Ampli guitare Laney

Ampli guitare

Plan de site | Mentions légales

Eric Karolewicz - 99 cité Bandini, rue Erchin, 59287 LEWARDE - Téléphone : 06 15 17 71 61
www.pianoetguitare.com

Accordeur de pianos région Nord / Pas-de-Calais
Douai Lille Cambrai Arras Hénin Beaumont Lens Villeneuve d'Ascq Orchies Roubaix Tourcoing Aniche Denain Valenciennes Béthune Bruay la Buissière Marchiennes Armentières Liévin Arleux
Professeur de guitare à Douai et dans le douaisis...

© Piano et Guitare 2024
Piano et Guitare : Accordeur de piano Nord Pas de Calais Lille Douai